Joseph Stiglitz, ancien économiste en chef à la Banque Mondiale
Ce n’est pas pour rien que le dernier ouvrage de Joseph Stiglitz
- ancien économiste en chef à la Banque Mondiale - a reçu le prix Nobel d’économie.
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| Joseph Stiglitz |
Ce livre aura à n’en point douter, un retentissement dans le
monde, tant le diagnostic de l’économie américaine qu’il a réalisé est poignant,
et les 9 recommandations qu’il a émises sont saisissantes de réalisme et de
pragmatisme.
Démocrates et Républicains américains mis dos à dos
Joseph Stiglitz renvoie dos et dos démocrates et républicains qui
se chamaillent pour un rien et se diabolisent à outrance, et estime que la
responsabilité de l’état dans lequel l’économie américaine a été plongée, est
partagée.
D’ailleurs les rumeurs de guerre civile qui guette ce pays
nord-américain, en disent long sur l’état de déliquescence avancé qui a touché
des pans entiers de la société américaine.
La guerre civile hante la société américaine
Les recettes de Joseph Stiglitz si les deux parties qui s’affrontent
à couteaux tirés, prennent la peine de les étudier et de les appliquer
immédiatement, sont à même de sauver leur pays du néant dans lequel ils sont en
train de s’engouffrer.
L’économie américaine de créatrice de richesse qu’elle était,
s’est convertie depuis les dernières décennies, en une économie éhontément exploiteuse,
creusant un gap sans précédent entre les catégories sociales, à telle enseigne,
que moins de 1% de la population siphonne le revenu national généré.
L’économie américaine exploiteuse et génératrice de criantes inégalités
Joseph Stiglitz pointe du doigt la globalisation qui a été mal
gérée, le retrait de l’Etat de la sphère économique où il n’intervient plus,
laissant toute latitude aux géants de façonner l’économie à leur seul et unique
profit !
L’une des 9 recommandations, notamment la sixième, révèle bien
le hiatus qui s’est installé entre l’économique et le politique, sphères qui ne
peuvent et ne doivent absolument pas être séparées, l’inégalité économique se
traduisant inévitablement en un pouvoir politique usé par les entreprises qui se sont bien positionnées, pour en tirer avantage.
Ainsi, les inégalités sociales ralentissent-elles la croissance économique, en l'absence d'un encadrement du marché par l'Etat, laquelle institution a été à même de sortir 740 millions de chinois de la pauvreté, grâce à une répartition judicieuse de la richesse nationale produite, entre toutes les catégories sociales.
Le caractère autoritaire ou pas de l'Etat n'est pas en cause, ce qui l'est c'est l'absence de régulation du marché qui, s'il est laissé sans bride, peut entraîner un pays au bord de la faillite.
Les inégalités sociales ralentissent la croissance économique
Ainsi, les inégalités sociales ralentissent-elles la croissance économique, en l'absence d'un encadrement du marché par l'Etat, laquelle institution a été à même de sortir 740 millions de chinois de la pauvreté, grâce à une répartition judicieuse de la richesse nationale produite, entre toutes les catégories sociales.
Le caractère autoritaire ou pas de l'Etat n'est pas en cause, ce qui l'est c'est l'absence de régulation du marché qui, s'il est laissé sans bride, peut entraîner un pays au bord de la faillite.
La sixième recommandation – sur 9 – de Joseph Stiglitz
Joseph Stiglitz prévient que si les règles politiques ne sont
pas réformées, la démocratie sera adultérée et deviendra vite une farce, le monde évoluant vers « un
dollar un vote » et remplaçant « une personne un vote » !
Peuple, Pouvoir & Profits
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